J'ai passé une quantité ridicule de temps sur les forums. Pas les plus brillants, les plus chaotiques, les plus segmentés, où l'on trouve des sections comme Design, Serveurs de jeux, Spectacles télévisés, Musique, et l'infâme Hors-sujet. Je postais une bannière que j'avais faite, un truc en 3D que vous connaissez, un de ces logos AVI qui obsédaient tous les clans de MW2 en 2011. Des biseaux nets, des éclats de lentilles, beaucoup trop de flou de mouvement. Cette époque. Cette énergie, parfois en construisant une maquette rapide d'interface utilisateur pour un site de radio - parce qu'à l'époque, tout le monde voulait soudainement en lancer un, et j'attendais simplement les commentaires de personnes que je n'avais jamais rencontrées. Parfois, c'était des éloges, parfois le silence, parfois quelqu'un qui critiquait le choix de la police de caractères. Mais bizarrement ? Je vivais pour cela. C'est la première fois que j'ai réalisé que partager mon travail n'était pas seulement une question d'étalage, mais aussi de connexion. Si vous construisez un serveur de jeu, vous espérez que des inconnus viendront et resteront. Si vous publiez un dessin, vous espérez qu'il touchera quelqu'un et qu'il aura l'impression d'être quelque chose pour lui.
Même dans un fil de discussion sur les séries télévisées ou la musique, vous réagissez au goût, à l'humeur, à l'émotion. Avec le recul, ces forums m'ont appris plus que je ne le pensais. Ce n'étaient pas seulement des lieux de partage, mais aussi des leçons sur l'audience, le ton, les réactions des utilisateurs et la vulnérabilité créative. Il s'avère que le fait d'appuyer sur "Publier" a été ma première version de l'expression "s'exprimer". Et peu à peu, cela a façonné ma façon de créer. J'ai arrêté de faire des choses juste pour le plaisir, j'ai commencé à penser au sens, à l'intention, à l'émotion. J'ai commencé à réfléchir au sens, à l'intention, à l'émotion, à ce que quelqu'un d'autre ressentait. C'est probablement à ce moment-là que j'ai commencé à dériver vers l'identité, l'idée de donner forme à quelque chose de personnel, quelque chose qui a une âme. Ce n'était qu'un changement. Un changement tranquille.
J'ai réalisé que je ne voulais pas me contenter de créer des images. Je voulais donner forme à ce que l'on ressent, à ce que l'on ressent, à ce que l'on ressent, à ce que l'on ressent, à ce que l'on ressent. C'est ce qui m'a conduit à l'identité de la marque. Je voulais qu'elle dise quelque chose de vrai.