Chapitre 3 : Les onglets que je n'ai pas fermés

Au début, c'était juste de la navigation. Pas de signification plus profonde. Pas de "design eye". Juste moi, comme tout le monde, cherchant des trucs au hasard sur Google, sautant d'un site à l'autre. Certains sites me semblaient corrects. D'autres ressemblaient à des arnaques et me faisaient fermer l'onglet en deux secondes. Mais dans tous les cas, je réagissais. Et sans le savoir, j'ai commencé à le remarquer. Pourquoi ce site me faisait défiler. Pourquoi celui-là me faisait rebondir. Pourquoi cette petite animation me faisait sourire, et pourquoi cette mise en page désordonnée me stressait. Ce n'était pas une question d'esthétique. Il s'agissait de ressentir quelque chose. La clarté. De la fluidité. De la confiance.

C'est à ce moment-là que le déclic s'est produit. Je ne voulais pas seulement regarder, je voulais construire. Au début, c'était le côté visuel - la conception de sites web. J'essayais de comprendre ce qui faisait fonctionner une mise en page. Ensuite, c'est devenu une question de contrôle - le développement web. Jusqu'où puis-je aller ? Puis-je le rendre plus fluide, plus intelligent, plus vivant ?

Je ne me suis jamais dit "je veux être concepteur de sites web". Mais plus j'ouvrais d'onglets, plus je me disais... oui, je veux créer ces expériences, pas seulement les consommer. Et c'est fou, parce que tout cela a commencé par... l'ouverture d'un onglet après l'autre.

CHAPITRES